Un enfer pavé de grandes ambitions

17 février 2023 - 14:00

Dimanche 9 avril prochain, la 120e édition de Paris-Roubaix se jouera sur un parcours de 256,6 kilomètres tracé entre Compiègne et le vélodrome de Roubaix, avec une distance totale de pavés de 54,5 km. Parmi les 29 secteurs au programme, celui d’Haspres fera son retour, presque 20 ans après sa dernière apparition sur la carte.

17/04/2022 - Paris Roubaix
17/04/2022 - Paris Roubaix © A.S.O./Pauline Ballet

Les pavés de Paris-Roubaix sont indomptables. Et le scénario totalement débridé de l’édition 2022 a montré que par les temps qui courent, des favoris se retrouvent piégés avant même d’attaquer les difficultés majeures (n’est-ce pas, Mads Pedersen ?), des initiatives audacieuses sont couronnées de succès comme peut en témoigner Dylan van Baarle, et les prétendants les plus en jambes peuvent subir un coup du sort qui ruine tous leurs espoirs, n’en déplaise à Matej Mohoric par exemple. Le menu de la 120e édition propose des ingrédients de la même consistance, avec une entrée traditionnelle sur les pavés qui interviendra à Troisvilles, une petite centaine de kilomètres après le départ de Compiègne. Le changement effectué cette année interviendra dans la phase de montée en intensité avant la Trouée d’Arenberg, avec la réintroduction du secteur d’Haspres (km 139,6), qui n’a plus été emprunté depuis le printemps 2004. Long de 1700 mètres, cette portion « mal pavée », de l’aveu de Thierry Gouvenou, avait été associée en 2001 à l’apparition du secteur d’Haveluy, qui se présentera une douzaine de kilomètres plus loin. Il restera alors un long débat à mener, dans lequel les passages les plus attendus seront les secteurs « cinq étoiles » où la sélection se durcit, à savoir la Trouée d’Arenberg (km 161,3), Mons-en-Pévèle (km 208) et le Carrefour de l’Arbre (km 239,5).

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